#9 et #10 Net Worth Update – Un équilibre fragile

Cher Lecteur,

C’est le retour de la « Monthly Net Worth Update » après le silence radio du mois de juin ! Effectivement, je n’avais pas publié l’état de ma fortune au 1er Juin 2018, je vous expliquerai les raisons ci-dessous. Ce mois-ci l’update est un peu moins « quantitative » et beaucoup plus personnelle avec récit un peu plus détaillé de ce qui s’est passé pour moi ces derniers temps.

Mais pour commencer, voici les chiffres pour ce début de mois de juillet :

Net Worth consolidée en CHF : 59’660 (+6,45%)

Ma fortune est toujours en augmentation et ça fait bien plaisir ! L’accroissement est quasi linéaire et la courbe pointe dans la direction des CHF 75’000. Mon compte épargne, quant à lui,  se garnit gentiment au fur et à mesure que je l’approvisionne et comme expliqué dans un article précédant, je vise un montant de CHF 18’000-21’000 en ce qui le concerne. Une fois ce seuil atteint, j’envisage de passer aux choses sérieuses et investir de façon plus régulière dans le marché.

Travail/vie privée – un équilibre fragile

La fin du mois de mai et le mois de juin ont été très intense d’un point de vue professionnel, j’ai énormément travaillé et mon équilibre vie professionnelle/privée en a beaucoup souffert.

Après 13,5h de travail, il est en effet difficile de trouver du temps pour ses hobbys (sport, lecture, etc…)  Bref, ces dernière 4-6 semaines ont vraiment été vécues selon le motto « boulot métro dodo ».

J’ai fini le mois de juin fatigué psychiquement et j’ai été ravi de faire une semaine de 45h pour me ressourcer un peu et refaire un peu de sport. Même si ces semaines ont été dures et intenses, j’en ai tiré des enseignements importants pour la suite.

1er enseignement : Le travail occupe la place qu’on lui donne

Pendant ces semaines de travail intense, j’ai commis la grave erreur de laisser le travail s’immiscer dans les autres parties de ma vie : Lire ses emails le weekend pendant une grillade entre amis, répondre à quelques emails le samedi soir avant d’aller se coucher, planifier mentalement les tâches à effectuer le lundi suivant en plein dimanche après-midi. Le travail prend la place qu’on veut bien lui laisser, et pendant cette période de stress, je l’ai laissé occuper une place trop importante dans ma vie. Il aurait bien plus simple de travailler 3-4h le weekend et d’ensuite tourner le bouton sur off, je ne l’ai malheureusement pas toujours fait.

2ème enseignement : Le travail cannibalise les autres aspects de notre vie

Le travail est une part importante de ma vie et son influence ne s’arrête pas en fermant la porte du bureau. Le fait que j’accumule les heures de travail a déteint sur d’autres aspects de ma vie et a grandement réduit ma motivation à faire d’autres choses. Après 12-14h de travail, j’étais moins enjoué à l’idée de téléphoner à ma copine le soir, je n’avais plus aucune motivation pour cuisiner un plat à peu près sain et équilibré et le sport passait systématiquement aux oubliettes. Les activités qui étaient censées me permettre d’évacuer le stress n’étais plus présente dans ma vie, la voie royale était donc ouverte au stress. Résultat des courses, ma condition physique, mon entrain intellectuel et mes relations sociales ont été partiellement négligés pendant cette période. Plus jamais !

3ème enseignement : Rien ne vaut l’expérience de la vie

Alors oui on peut lire énormément d’articles sur le stress, alors oui on peut trouver énormément de témoignages de gens qui ont souffert du stress, mais rien ne vaut l’expérience personnelle pour comprendre les mécanismes qui sont à l’œuvre dans ce genre de situation. Je suis reconnaissant d’avoir vécu cette expérience assez tôt dans ma carrière, histoire de prendre un peu de recul et réfléchir aux moyens et tactiques que je pourrais mettre en place pour mieux l’apprivoiser. La prochaine fois que je me laisserai aller au glissement progressif du stress, je serai fin prêt, armé de préceptes et de garde fous pour affronter cette situation, en la contenant au maximum au panier « travail » de ma vie.

Tactiques pour affronter le stress la prochaine fois qu’il se présentera

Condition physique : Sport le matin (routine matinale de 30min) ou sur l’heure de midi (30min à fond) + une fois du sport le weekend pour compenser

Alimentation : Préparation de quantité industrielle (4-6 portions) de plats sains le dimanche soir et commissions uniquement une fois pendant la semaine.

Relations sociales : Interdiction formelle de lire ses emails et de parler du travail pendant le weekend. Si une matinée doit être sacrifiée pour le travail, le faire le samedi matin de tel sorte que je puisse profiter du reste du weekend l’esprit tranquille.

Sommeil : Aller se coucher tôt et faire en sorte d’avoir 7h de sommeil au minimum et si besoin sacrifier le binge watching qui est n’est pas en soi une activité fondamentale dans ma quête du bonheur.

Travail : Essayer de déléguer au maximum les petites tâches et commencer à dire non. Accepter une grosse charge de travail seulement si elle est limitée dans le temps et ne pas en faire le « new normal ».

Taux d’épargne

Mon taux d’épargne du mois de mai a tout simplement été décevant. J’ai laissé ma vie professionnelle impacter ma situation financière et j’ai troqué mon alimentation normale à une alimentation moins saine et plus chère.

Bref, le laisser-aller a été général en mai, ce qui résulte en un taux d’épargne de 40.42%… ☹ Alors oui on va me dire que c’est pas mal quand même mais non, je sais que je peux faire mieux et la tendance baissière qui se dessinait fin mai avec 3 mois successifs de baisse du taux d’épargne était franchement inquiétante.

Le fait de relever mes dépenses et de calculer mon taux d’épargne m’a clairement fait prendre conscience du fait que j’étais en train de me laisser aller et j’ai pu me rattraper au mois de juin en faisant vraiment fait un effort pour redonner des couleurs à ce taux d’épargne maussade, et ce même si j’avais beaucoup de travail. J’ai donc coupé sur les sorties aux restos entre collègues et commencé à préparer mes repas un peu plus en avance pour éviter de payer un vulgaire sandwich insipide CHF 8.50. Le résultat est là, une alimentation moins chère et plus équilibrée 😊 !

Ce petit sursaut de motivation m’a conduit à un taux d’épargne de 51.45% en juin et vient un peu redorer mon blason ! Je vais tâcher continuer sur cette lancée ce mois de juillet, même si des vacances d’une semaine sont prévues ce mois-ci!

Ce mois de juillet, je vais tenter d’alimenter un peu mon blog que j’ai délaissé dernièrement, tout en continuant de mettre de l’argent de côté.

A très vite et Let’s stash some cash !

Et vous, comment a été ce mois de juin ? Vous avez quelques conseils à me donner pour gérer le stress ? N’hésitez pas à me faire part de vos conseils ou remarques dans les commentaires !